Une deuxième vague de noms pour la fête du livre de Saint-Etienne

 

De nouveaux auteurs prometteurs viennent d'être dévoilés par les organisateurs de la prochaine fête du livre de Saint-Etienne avec la commissaire générale Isabelle Rabineau et il y en a pour tous les goûts.

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De retour à Saint-Etienne, après un roman remarqué Tenir jusqu'à l'aube finaliste du prix Landerneau Leclerc, Carole Fives revient pour son prochain roman Térébenthine publié chez Gallimard. Le roman est à paraître fin août 2020 et il évoquera l'univers des Beaux-Arts. La présentation de l'ouvrage précise que « certains, ou plutôt devrais-je dire certaines, se sont étonnés du peu d’artistes femmes citées dans notre programme d’histoire de l’art. Je leur ai donné carte blanche aujourd’hui. Mesdemoiselles, c’est à vous ! Quand la narratrice s’inscrit aux Beaux-Arts, au début des années 2000, la peinture est considérée comme morte. Les professeurs découragent les vocations, les galeries n’exposent plus de toiles. Devenir peintre est pourtant son rêve. Celui aussi de Luc et Lucie, avec qui elle forme un groupe quasi clandestin dans les sous-sols de l’école. Un lieu de création en marge, en rupture. Pendant ces années d’apprentissage, leur petit groupe affronte les humiliations et le mépris. L’avenir semble bouché. Mais quelque chose résiste, intensément. »

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Frédéric Couderc est un grand voyageur et ancien reporter, il est qualifié d'un écrivain voyageur. À chacun de ses romans, il part vivre dans le pays qui abrite son intrigue pour être au plus près de son sujet. Il est l’auteur d’Un été blanc et noir (prix du roman populaire 2013), Le jour se lève et ce n’est pas le tien. En 2018, il était venu à la fête du livre de Saint-Etienne pour présenter son magnifique roman Aucune pierre ne brise la nuit au tour d'une intrigue basée en Argentine. Le roman de Frédéric Couderc est intitulé Yonah ou le chant de la mer publié aux éditions Héloïse d'Ormesson. La présentation de l'intrigue se situe en Israël plus précisement « À Tel-Aviv, une équipe de cinéma hollywoodienne tourne un biopic sur Abie Nathan, militant pacifiste tombé dans l’oubli. Parmi ses hauts faits, le Voice of Peace, une radio-pirate ancrée au large d’Israël dont les millions d’auditeurs se comptaient de Beyrouth jusqu’au Caire. C’est auprès du meilleur ami d’Abie, Zeev Stein, que le réalisateur prend conseil. Ce brillant avocat des droits civils, proche du camp de la paix, forme avec Hélène un couple iconique de la vie telavivienne. Leur fille, Yonah, tente de trouver sa place dans leur ombre. Mais la vie des Stein, lézardée par des blessures intimes, bascule quand la star du film disparaît… à Gaza. Yonah ou le chant de la mer fait le pari de l’humanité, et révèle à travers l’histoire d’une famille morcelée celle d’un pays où certains gardent encore espoir. »

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Thibault de Montaigu est écrivain et journaliste. Il est l’auteur de quatre romans remarqués par la critique, parus chez Fayard : Les anges brûlent, Un jeune homme triste, Les Grands Gestes la nuit et Zanzibar. Son dernier roman s'intitule La grâce publié par Plon pour la rentrée littéraire fin août. L'intrigue s'articule de la manière suivante : « Il y a quatre ans, j’ai sombré dans une vertigineuse dépression. Je ne trouvais plus aucun sens à l’existence. Jusqu’à cette nuit, dans la chapelle d’un monastère, où j’ai été touché par la grâce. Par la sensation inouïe d’un contact charnel avec Dieu. Pour moi qui ai toujours été athée, cette révélation relevait de l’incompréhensible. Quel en était le sens ? Qu’avais-je éprouvé réellement ? Était-il possible qu’un au-delà existe ? Une seule personne pouvait me répondre : Christian. Cet oncle, frère franciscain, que je connaissais à peine, allait être emporté par la maladie au moment-même où je renouais avec lui. Mais à sa mort, je découvris, renversé, que Christian avait été touché par la grâce à 37 ans. Comme moi. Et qu’il avait vécu jusqu’à cet âge une vie de fêtes et d’excès, en parfaite opposition avec la foi. Comme moi aussi. En enquêtant sur ce destin extraordinaire qui l’avait vu troquer le smoking des soirées mondaines pour la robe de bure des frères mineurs, j’ai essayé d’approcher au plus près ce miracle qui fait surgir la lumière au plus profond de la noirceur. Et des étincelles de grâce, que l’on croit ou pas, dans la brume de nos quotidiens. »

Thibault de montaigu la grace

 

Claire Castillon est romancière et nouvelliste. Elle a publié onze romans et six recueils de nouvelles dont Insecte, traduit en plus de vingt langues. Elle écrit aussi des romans pour la jeunesse. Elle vient présenter son dernier roman Marche blanche paru chez Gallimard autour d'un drame. L'intrigue est la suivante : « Hortense, une fillette de quatre ans, a disparu. Ses parents survivent au drame, entre enquête, espoir et résignation. Dix ans après, de nouveaux voisins emménagent dans la maison d’en face. Leur fille a quatorze ans, exactement l’âge qu’aurait Hortense, et une petite cicatrice sur la lèvre, comme celle de la fillette disparue… Il n’en faut pas plus à la mère pour reconnaître sa fille. »

Marche blanche claire castillon

 

Après un premier roman remarqué à la fête du livre de Saint-Etienne en 2018 Les Poteaux étaient carrés (Finitude, 2018). Laurent Seyer est toujours resté fidèle aux deux passions qui ont construit son adolescence : la littérature et le football. À plus de 50 ans, il fréquente les stades avec assiduité et publie aujourd’hui son deuxième roman La Reine d’angleterre, le ballon et le Brexit toujours aux éditions Finitude.

Isabelle Rabineau, Commissaire générale de la Fête du Livre de Saint-Étienne met en avant ce deuxième roman où « de bout en bout haletant, ébouriffant et drôle, le nouveau livre de Laurent Seyer est une comédie où l’on retrouve son goût pour le football mais aussi son talent pour la satire. Bobos, journalistes et jeunes cadres y poursuivent chacun leur office et rien ne leur est épargné : Laurent Seyer connaît parfaitement son sujet. Le Brexit intervient dans ce roman à la mécanique parfaite comme le ballon que se lancent les uns et les autres, sujet derrière lequel nichent angoisses et incertitudes quant au lendemain. Ce qui semblait jusqu’alors un roman d’actualité politique devient soudain un autre livre, attendrissant et frondeur, lorsqu’un chauffeur de taxi héroïque et une jeune journaliste plus habituée aux galeries d’art qu’aux stades de football se retrouvent à l’occasion d’un reportage à Liverpool. Et c’est là que la chanson tirée de la comédie musicale d’après guerre Carousel, reprise par le groupe de rock Gerry and the pacemakers, entre autres, prendra tout son sens. Le livre à offrir en priorité à tous les supporters de football d’Angleterre et d’ailleurs, ainsi qu’à tous les amateurs de politique fiction. »

Laurent seyer ne plus jamais marcher seuls

 

André Buffard est bien connu des services de police, des magistrats, mais aussi de nombreux criminels qu’il a défendus aux assises. Avocat au barreau de Saint-Etienne et de Lyon, il a participé à quelques-uns des plus grands procès de ces quarante dernières années (parmi lesquels Carlos, Jean-Claude Romand ou encore des membres d’Action directe). Son premier roman Le Jeu de la défense, est disponible en collection Points et il est en cours d’adaptation pour un 6 fois 52 minutes par Chabraque Productions. Jeux de Dames est son second roman publié chez Filatures. L'intrigue est la suivante : « David Lucas, avocat pénaliste renommé qui exerce au Barreau de Lyon, reçoit ce matin-là un appel de policiers qui viennent de mettre en garde à vue une personne qui le sollicite pour sa défense. À sa grande surprise, il apprend qu’il s’agit de son assistante, soupçonnée de complicité d’assassinat dans le cadre de l’homicide dont a été victime son mari plusieurs années plus tôt... »

Andre buffard jeux de dames

 

Les quelques lignes de présentation de la quatrième de couverture du livre d'Antonin Sabot Nous sommes les chardons sont très mystérieuses où « Martin, un soir, voit son père mort venir s’attabler avec lui. Ce père qui lui a appris à entendre les arbres et le vent, à comprendre les animaux. Les mystères que cette disparition révèle, il les affronte. Qu’y a-t-il au-delà de sa ferme isolée en montagne ? Une mère, d’autres lieux… »

Né en 1983, Antonin Sabot a grandi entre Saint-Etienne et la Haute-Loire. Antonin Sabot a fait ses premiers pas de journaliste à L’Éveil de la Haute-Loire alors qu’il était encore étudiant à Sciences Po. Il a vécu douze ans à Paris où il était journaliste pour Le Monde, reporter en France et à l’étranger ; il a initié et participé à des projets de reportages sociaux en 2012 et 2017.

Antonin sabot nous sommes les chardons

Date de dernière mise à jour : 16/10/2020