Polina Panassenko Tenir sa langue Editions de l'Olivier 192 pages EAN : 9782823619591 18,00 € (Parution le 19 août 2022)

Ancienne pensionnaire de l'École Supérieure d'Art Dramatique de la Comédie de Saint-Étienne, Polina Panassenko va revenir dans la ville de son enfance pour dédicacer son premier roman Tenir sa langue à la fête du livre de Saint-Etienne.

Polina Panassenko sera présente à la fête du livre de Saint-Etienne à l'espace Grande librairie place de l'Hôtel de Ville - stand H11 : Vendredi de 16h à 19h, Samedi de 10h à 19h et Dimanche de 13h à 18h

L’autrice stéphanoise Polina Panassenko fait partie de la sélection de la 25ème édition du Prix Wepler – Fondation La Poste pour son ouvrage Tenir sa langue paru aux Éditions de l’Olivier.

Le prix Wepler – Fondation La Poste récompense, chaque année, une œuvre littéraire inclassable, et salue l’audace et la singularité d’un second titre par l’attribution d’une mention spéciale. Depuis 1998, le prix vise à offrir à des auteurs contemporains une renaissance dans une époque trop souvent obstruée par une forme de confusion entre valeur commerciale et envergure littéraire. Le jury 2022 est composé de journalistes, de lecteurs et de professionnels de la librairie. 

Chronique :

Polina Passeassenko nous conte avec drôlerie, émotion les subtilités administratives pour changer son prénom francisé "Pauline" en "Polina" version russe mais l'administration française ne comprend pas cette volonté de revenir en arrière. Polina met aussi en avant l'accueil formidable des stéphanois à travers ses voisins de palier Colette et Maurice à l'étrange accent "anglais" pour une petite-fille russe parachutée en France sans en connaître ni la langue ni les coutumes. Effectivement, cet étrange accent est lié au fameux parler local : "le gaga" qui est si cher aux stéphanois mais incompréhensible évidemment pour une jeune étrangère. Les chapitres évoquant la ville de Saint-Etienne sont tordant de rire par leur décalage humouristique au niveau de la phonétique dans la prononciation des lieux évoqués (avec comme exemple le lieu : Auchan Centre Deux -voir page 56- pour savoir comme Polina les pronnonce dans son roman). A la lecture de ce roman autobiographique, l'auteure a aussi réussi à nous évoquer avec talent sa formidable intégration au sein de la société française car c'est une gageure de d'arriver petite sans parler français à l'école primaire puis de sauter rapidement une classe avant d'intégrer au final la prestigieuse école de Sciences Po Paris !

Un roman formidable à découvrir à la fête du livre de Saint-Etienne qui peut être une surprise pour un prix littéraire décerné à cette occasion.

Présentation de l'ouvrage :

« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur. »

Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change.

À son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom.

Ce premier roman est construit autour d'une vie entre deux langues et deux pays. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums.

Drôle, tendre, frondeur, Tenir sa langue révèle une voix hors du commun.

Présentation de l'auteure stéphanoise :

Née à Moscou, Polina Panassenko est comédienne et auteure. Elle travaille en Russie, en France et aux Etats-Unis. Après des études à Sciences-Po Paris, elle entre à l'École Supérieure d'Art Dramatique de la Comédie de Saint-Étienne. Au théâtre, elle joue notamment sous la direction de Matthieu Cruciani, Marion Guerrero, Michel Raskine et Simon Delétang. Elle est l’auteure de la nouvelle « Il n’y a pas de sexe en URSS » et de la pièce « La Reine du Silence », mise en scène par Arnaud Meunier au CDN de Saint-Etienne. Son livre « Polina Grigorievna », est paru aux éditions Objet Livre en 2015. Actuellement, elle travaille à sa prochaine création littéraire et théâtrale autour de l’exil et du changement de nom. En juin 2018, elle intègre le comité russe de la Maison Antoine Vitez.

https://www.ateliersmedicis.fr/le-reseau/acteur/polina-panassenko-8754

151495 couverture hres 0

Date de dernière mise à jour : 29/10/2022