Avant Asse Troyes

Avant Asse Troyes

Avant d'accueillir l'équipe de Troyes lundi soir, le coach des Verts Olivier Dal'Oniglio est revenu sur le travail, l’exigence et la communication qui ont rythmé la semaine de préparation de son équipe. Il a notamment insisté sur les faiblesses de l'équipe car « nos fautes techniques ont souvent coupé notre engagement » et empêcher par la sorte de marquer les premiers. Le coach stéphanois a également rappelé l'importance du public stéphanois qui reste toujours derrière l'équipe mêle un lundi soir où les déplacements ne sont pas faciles. Mais la bonne nouvelle de la semaine est que le milieu de terrain Lamine Fomba est devenu papa.

Vous êtes apparu très déçu et ennuyé samedi dernier après la défaite contre Dunkerque ?

Oui, nos deux derniers résultats sont ennuyants, mais ils embêtent aussi les joueurs. Ils voient leurs prestations et constatent que ce n’est pas de leur niveau. On ne peut pas être satisfaits de ce qu’on fait actuellement. On n’est souvent pas loin du compte, mais il y a ce grain de sable qui fait qu’on ressort déçus de nos deux derniers matches.

Comment s’est déroulée cette semaine de travail ?

Déjà, on a eu la chance d’avoir une semaine plus longue pour travailler. On l’a fait chaque jour, plusieurs fois en vidéo ou sur le terrain. On a échangé avec les joueurs, et, eux, se sont réunis pour bosser entre eux. On est aussi allés s’entraîner à Geoffroy-Guichard. L’objectif c’était d’y être en dehors du contexte d’un match pour prendre des repères. Parfois, on a l’impression que le terrain est plus grand qu’ailleurs. Il faut prendre des repères.

Quels leviers avez-vous cherché à activer cette semaine ?

Le levier ? C’est de montrer ce qu’il nous manque. À Dunkerque, on a manqué d’engagement, de finition… On a travaillé sur les courses qu’il faut répéter, sur nos gestes techniques car il y a toujours quelque chose qui ne va pas sur ces derniers matches. Un centre pas ajusté, un placement pas idéal à la réception… C’est cette compréhension, cette communication que je veux aller chercher. C’est comme en Formule 1, ce sont les petits réglages qui font toutes les différences. Ce qui est sûr, c’est que ces erreurs doivent disparaître pour ne plus couper nos actions offensives.

C’est ce qui manque à l’ASSE actuellement ?

Ce n’est pas simple de dire pourquoi l’équipe n’y arrive pas en ce moment. Je parle beaucoup de communication, de lien sur le terrain. Je ne parle pas d’extra sportif. C’est sur le terrain qu’on doit renforcer des liens. Tout le monde n’est pas dans le même tempo et ça fait un moment qu’on le dit. Il faut passer ce cap, aller le chercher. Ensuite, ça ira beaucoup mieux.

Comment franchir ce cap ?

On ne peut pas rester impuissants. Ça voudrait dire qu’on a déjà abandonné et ce n’est pas le cas alors, on travaille, on cherche des solutions. Cette semaine, on a récupéré deux joueurs de la CAN. Ça apporte de la concurrence, notamment sur le plan offensif où, à mon arrivée, il n’y en avait pas. Ça va apporter quelque chose.

Dans quel état de forme Ibrahim Sissoko, le meilleur buteur de l’ASSE, est-il revenu de cette compétition ?

Il revient plutôt en forme, car il a un peu joué avec le Mali. Il a vécu une belle aventure à la CAN et il a envie d’en vivre une aussi avec son club. Ce que j’attends d’Ibrahim ? J’attends qu’il marque ! C’est un attaquant, un chasseur de buts. Il y a lui et il y a aussi Ibrahima Wadji que je considère comme une recrue. Ce sont des joueurs qui pèsent, qui proposent des solutions. Car aujourd’hui, on manque encore d’agressivité dans la finition. C’est ce que ces garçons peuvent amener. Cette concurrence est une force. Elle doit faire en sorte que ce soit difficile pour un joueur de garder sa place s’il n’est pas au niveau. Je parle d’Ibrahim mais je compte aussi sur Karim Cissé, bien sûr. Il doit passer un cap, sortir de la formation et amener un plus à l’équipe.

Un dernier mot à propos de votre adversaire : l’ESTAC ?

Troyes a changé, a recruté aussi. C’est une équipe qui amène beaucoup de vitesse devant, très joueuse, avec de la qualité technique. C’est une équipe qui a retrouvé de la sérénité, ce qui la rend dangereuse. C’est une équipe qui joue au ballon, ça va nous changer de nos derniers matches

https://www.asse.fr/fr/actualites/olivier-dall-oglio-il-faut-passer-ce-cap-aller-le-chercher--ac3604

 

Avant ASSE-Troyes, le défenseur vert Dennis Appiah revient sur la période difficile traversée par des Verts.

Dennis, cette semaine vous a donné l'opportunité d'échanger entre coéquipiers ?

Oui, il y a eu des discussions entre nous. Avec notre match programmé lundi, cette semaine a été plus longue que d'habitude. On a eu le temps de revenir plus longuement sur le match à Dunkerque. On a fait un constat, on sait ce qui ne va pas. À Dunkerque, on aurait pu jouer 100 ans avec la maîtrise mais sans faire la différence. On pense en faire assez, mais ce n’est pas le cas. Après ce genre de match, on a vite envie de rejouer.

Où l'ASSE doit-elle faire mieux, selon toi ?

Le plus difficile, dans le football, c’est toujours de marquer des buts et on constate qu’individuellement, on n’est pas tous au niveau en même temps. On est aussi tous en dessus de notre niveau individuel. Collectivement, on a du mal à déséquilibrer notre adversaire. On se procure beaucoup de corners et de coups francs sans les convertir. Sur ça aussi, on doit progresser car ça peut faire la différence sur certains matches. À un moment donné, On a su être meilleurs sur ces phases. On n'est encore pas suffisamment performants. Ce groupe doit progresser, doit être capable de montrer qu'il avance en match. L’important, ce sont les résultats. Ce sont eux qui montrent comment on travaille. 

Offensivement, ressentez-vous de l'impuissance ? 

Je ne dirais pas qu’on se sent impuissants. On a revu notre match, on a vu qu’il y avait la place. On a des boulevards devant nous pour faire la différence. Mais chaque contrôle, chaque passe est importante. J’ai envie qu’on fasse plus mal à l’adversaire. À Dunkerque, on a une belle occasion en première période. Si on ne l’a met pas, on se doit, malgré tout, de continuer à accélérer derrière. On doit faire beaucoup plus d’efforts dans ce sens.

La situation au classement reste figée, malgré ces deux récents revers...

On a la chance de n’être qu’à trois points du Top 5. On a raté des rencontres charnières pour s’en rapprocher et malgré tout, on est toujours au contact. On a grillé des jokers, il faut se relancer sinon, à un moment donné, ce ne sera plus le cas.

Après le match à Dunkerque, Gautier Larsonneur a eu des mots forts.

L’écart entre ce qu’on peut faire et ce qu’on fait en ce moment sur le terrain s’est ressenti dans les mots de Gautier Larsonneur après Dunkerque. On doit tout donner. On doit sortir de chaque match lessivé. Collectivement, on doit enclencher une dynamique. On doit créer quelque chose pendant les rencontres. On est trop monotones en ce moment.

Sur le plan personnel, comment as-tu vécu ces derniers jours ?

Je me suis remis en question en termes de leader. J’ai essayé de parler davantage, plus ouvertement. Je me dois d’être plus ferme, plus autoritaire. 

Comment abordez-vous le rendez-vous de ce lundi, face à l'ESTAC ?

Troyes est une équipe qui aime la possession et a des individualités. À nous de répondre dans le duel. On a 15 matches. Les supporters, comme nous, tout le monde a envie de vivre quelque chose sur cette fin de saison. Ça va être difficile, on le sait, mais j’y crois encore. Certaines équipes ont su faire de grosses séries, pourquoi pas nous ?

https://www.asse.fr/fr/actualites/dennis-appiah-on-doit-faire-plus-d-efforts--ac36045

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Date de dernière mise à jour : 17/02/2024